Après une pause d’environ 4 mois de courses, c’est l’heure du retour avec un nouveau semi-marathon en terre catalane ! Je me déplace en famille à Barcelone et j’ai hâte de tout donner ce dimanche. Nous avons un temps sublime en ce samedi 18 février avec environ 20 degrés en début d’après-midi; ça fait bizarre quand on vient de Paris la veille avec ses 10 degrés au maximum !
Samedi : comme toujours, phase de récupération du dossard sur cette superbe place (photo ci-contre).
Ma soeur et ma maman voulaient absolument récupérer des goodies mais pas grand chose à prendre dans ce village coureur.
Ce dernier n’était pas bien grand mais au moins, le délai pour récupérer le dossard était quasi nul.
De mon côté, je repars avec le sac, le tee-shirt, le dossard et, grande nouveauté pour moi, un système de tracking à installer sur les chaussures.
Habituellement, ce tracker est placé au dos du dossard.
Parcours de l’épreuve
Dimanche : jour de course
Avant tout, je me suis fait une frayeur trois jours avant la course en effectuant un jogging (bien trop) rapide où j’ai eu peur de faire revenir la périostite qui m’a tant fait souffrir l’année dernière.
Cela fait 8 semaines que je suis en préparation physique en plus de la préparation marathon et ce semi-marathon va être l’occasion de tester ma condition.
J’aborde ce week-end sans objectif précis si ce n’est celui de battre mon record en descendant sous la barre symbolique des 2h de course.
Etant situé à environ 2km du départ, je pars aux alentours de 7h45 pour rejoindre mon SAS avant le début de la course prévu à 8h30.
Il fait un temps sublime avec environ 7 degrés et je prends donc ma veste très légère le temps de l’échauffement.
2km au trot c’est suffisant pour se réchauffer et préparer son corps pour l’épreuve.
Je rencontre un certain nombre d’espagnols dans mon SAS mais aussi de français et d’anglais.
C’est l’occasion d’échanger un peu avant de prendre le départ.
🏁Bien que nous partions avec un peu de retard car de nombreux coureurs ce présent en ce dimanche matin, je m’élance vers 8h45 sous une ambiance de folie.
Sur ces premiers kilomètres, je suis focalisé sur la gestion de mon effort, à savoir un départ à allure modérée pour ensuite rejoindre la zone des 5’40/km. C’est l’allure visée pour descendre sous les 2h.
Tout se passe comme prévu jusqu’au kilomètre 6-7.
Mon corps se sent très bien jusque là sans le moindre signe de douleur.
Je me mets alors à accélérer car je me sens trop lent par rapport à mes ressources disponibles.
Intérieurement, je sais que c’est peut-être trop tôt et inconsidéré mais je me laisse guider par mes jambes pour trouver une allure aux alentours des 5’10/km.
J’ai oublié de mentionner précédemment que le premier ravito est composé de gobelets d’eau uniquement donc rien à manger et obliger de s’arrêter pour boire. Résultat : quelques secondes de perdues.
Sur la suite du parcours, après avoir passé l’Arc de Triomphe, nous aperçevons au loin la Torre Glories aux alentours de la mi-course.
Je suis toujours sur mon allure rapide et je me fixe comme repère le prochain ravitaillement.
Et comme le précédent ou presque, toujours des gobelets d’eau avec également des gobelets de boisson riche en électrolytes mais rien à manger une fois de plus.
Cela change radicalement de mes précédents semi en France.
Mentalement, j’ai essayé à plusieurs reprise de me freiner en me disant que j’accélèrerai plus tard mais je n’ai pas cédé à la “tentation”.
Autre point : c’est la première course que j’effectue sans musique du début à la fin et je pense que cela m’a grandement aidé à écouter mon corps pour gérer au mieux l’effort.
Je vous recommande grandement de tester ainsi aussi de votre côté.
Le dernier ravito contient cette fois un gel en plus des boissons présentes aux précédents ravitos. J’accepte à nouveau de perdre quelques secondes même si, pour le moment, je sais que mon objectif est largement atteint.
Passé le kilomètre 17, on arrive sur le bord de mer et je ne peux qu’apprécier le moment.
Je me permets de filmer la course tout en courant. Je suis dans mon élément sur cette course et je suis vraiment surpris de ma forme, si éloignée de toutes mes courses jusqu’alors.
A ce moment précis, il ne reste que 4 kilomètres. Je maintiens toujours mon allure soutenue et je commence à peine à me demander si je pourrai la tenir jusqu’à l’arrivée.
Mais je m’attache à mon crédo : “la douleur est temporaire, l’abandon est définitif !”.
Je ne vais rien lacher et la présence du public m’entraîne jusqu’à l’arche du vingtième kilomètre.
Plus que 1100mètres pour rejoindre l’arrivée. Cela fait plusieurs minutes que je fais des calculs en tout sens dans ma tête pour estimer mon chrono.
J’estime arriver entre 1h54 et 1h55, peut-être un peu moins en accélérant (encore) à la fin.
Pour faire simple, dès que mon corps me dis de ralentir, je relance la cadence. Je sais que ma famille m’attend à l’arrivée et je termine par un long sprint où je donne tout et continue de doubler les concurrents.
Depuis le départ ou plus précisément le kilomètre 6-7, je ne fais que doubler les autres coureurs et cela me motive d’autant plus. C’est une petite revanche sur ma toute première course au Cross du Figaro à Saint-Cloud en Novembre 2021 où je me faisais doubler par tout le monde.
Fin de l’épreuve. Je regarde ma montre : 1h53 et quelques. Pas besoin de plus, je sais que j’ai explosé mon record précédent (2h02m30) et je suis aux anges.
Le temps officiel est 1h53m52. L’écart est monumental et je me mets déjà à rêver du prochain palier à franchir (vous verrez bientôt 😉).
Résultat final :
Après l’arrivée vient la remise de la médaille ainsi que le dernier ravitaillement (fruits, yaourts à boire, bouteilles d’eau) et l’occasion de retrouver ma famille pour partager cette expérience ensemble. Le restaurant du midi en bord de mer était bien mérité pour le coup.
Les + de cette course :
Un parcours au top pour “visiter” Barcelone
Un coût d’environ 30€ (bien moins cher que celui de Paris)
Les - de ce semi :
Le ravitaillement d’après-course mal organisé nécessitant d’être bien patient pour sortir de la zone