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Nouveau week-end de course après plus d’un mois mais j’aborde cette nouvelle épreuve avec un peu d’angoisse : j’ai une douleur à la jambe droite qui me lance dès que je tente de courir, pas forcément le meilleur signe pour entamer sereinement une course. Je n’ai donc pas effectué d’entraînement pendant dix jours pour essayer de permettre au corps de récupérer. Je ne suis que peu satisfait de ma condition avant le dimanche matin mais j’ai toujours espoir.
 
Samedi : jour de retrait du dossard
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Direction le semi-marathon de Deauville pour sa 3ème édition. Je suis parti le samedi de Paris pour récupérer le dossard, une étape obligatoire avant la course. Il y avait, assez étonnamment, pas mal de personnes présentes pour les différentes courses, à savoir :
  • Le 10km
  • Le semi-marathon
  • Le marathon
  • Le marathon en relais
Le village était composé de peu de stands, avec les classiques axés autour de l’alimentation et quelques épreuves pouvant intéresser les coureurs et ce, du marathon de Cabourg à l’ultra trail d’Angkor et ses 100km au Cambodge. Après récupération du dossard, j’ai plutôt profité du reste de la journée pour visiter Deauville avec son casino, ses vues sur la mer, son centre-ville typique et sa jolie mairie. Après être rentré dans mon Airbnb, c’est l’heure du rituel de préparation pour le lendemain à savoir : préparation de la tenue, de l’alimentation en course, du petit-déjeuner et d’épingler le dossard au tee-shirt fourni par l’organisation. Pas mal de petits détails mais utiles pour aborder sereinement la course du lendemain.
A noter tout de même mais les tarifs pour une nuit à Deauville sont assez cher. C’est donc un élément à prendre en compte dans l’organisation de son week-end sans oublier le budget du déplacement, du dossard et de la nourriture bien entendu.

Parcours de l’épreuve

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Dimanche : jour de course

Pour commencer, l’ambiance est totalement différente du mois dernier. Il fait environ 5 degrés ce matin mais il pleut déjà dès le réveil à 6h50. La course étant à 8h15, pas de possibilité de profiter d’une grasse matinée 😅. Avant le départ à moins de 10 min à pied de mon logement, je commence mon échauffement avec la crainte que ma douleur dans la jambe ne m’abandonne pas. Une fois les muscles un peu plus chauds, je me sens plutôt bien. Mon corps a également besoin de se dépenser après ces quelques jours de repos.
 
Le départ est légèrement retardé pour finalement partir à 8h20. La pluie s’est arrêtée pour l’instant et la zone de départ est très étroite, ne permettant pas de partir à son rythme. Normalement, cela ne dure pas longtemps mais ici, pendant environ cinq kilomètres, je suis obligé d’accélérer et de freiner en permanence, ce qui est assez énervant. La pluie redémarre aux alentours des kilomètres 4 ou 5, à faible intensité.
 
A ce moment, je peux enfin commencer la course à mon rythme mais en ayant à lutter avec des intempéries de plus en plus incontrolables. Je ne vois quasiment plus rien entre les gouttes et la buée, heureusement que la course est sur terrain plat. C’est également le moment du ravitaillement avec des gobelets d’eau et de coca, du chocolat, des fruits et des tagada. Première fois que je vois du coca ou même des bonbons à un ravitaillement. Je pensais que nous aurions des bouteilles d’eau et je suis donc obligé de m’arrêter pour boire et me ravitailler : je perds donc du temps sur les trois ravitaillements.
 
Du kilomètre 6 à 10, nous traversons les villes de Saint-Arnoult et Tourgeville tout en voyant passer les premiers coureurs en face de nous, à vive allure et en pleine montée. Pas vraiment le plus motivant haha. Ces kilomètres se passent d’ailleurs toujours sous la pluie. Les jambes sont plutôt à l’aise à ce moment là mais à vrai dire, je ne pense qu’à la douche que nous subissons actuellement. On est très loin du soleil à Lyon et Paris sur les dernières courses. L’année dernière, pour ma première course fin novembre, il pleuvait également. En soi, la pluie n’est pas tant un problème mais c’est compliqué de courir aussi vite que sur du sec.
 
Pour la seconde partie de la course, les conditions météorologiques s’améliorent enfin et je ne pense plus qu’à l’arrivée désormais. On longe les deux hippodromes de Deauville avant d’aborder le dernier kilomètre et demi nous séparant de l’arrivée. La foule est alors un peu plus présente mais le temps n’invite guère à venir soutenir les coureurs. L’arrivée est mythique puisque nous arrivons sur les fameuses planches de Deauville et j’arrive à placer mon meilleur sprint (cf. photo en haut de page). Comme toujours, les derniers kilomètres ont été les plus difficiles et j’ai eu mon second souffle aux alentours du 16è kilomètre où j’ai bien accéléré me compliquant alors un peu l’arrivée.
 
Je n’ai pas su mon chrono à l’arrivée et Strava m’indiquait un temps de 2h03 environ mais sans compter les pauses aux ravitaillements. Je ne savais donc pas s’il s’agissait de mon meilleur temps. J’ai reçu ma médaille ainsi qu’un sac de ravitaillement composé de barres, de fruits et de bouteilles d’eau avant de prendre une photo souvenir sur les planches. Cette arrivée était tout de même incroyable !
 
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Résultat final :
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Après quelques heures, le verdict est tombé : j’ai à nouveau battu mon temps sur semi marathon mais je compte bien faire encore mieux dès la semaine prochaine !
 
Les + de cette course :
  • L’arrivée mythique sur les planches de Deauville
  • Le parcours très roulant
 
Les - de ce semi :
  • Les 5 premiers kilomètres trop étroits vu le nombre de coureurs
  • Le délai pour savoir son chrono
 
Pour y participer l’année prochaine :
 
Rendez-vous au semi-marathon de Boulogne Billancourt le 27 novembre 2022 pour la dernière course de l’année !
 
 
 
 
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